Pour la plupart des gens, Béatrice était folle. Martin la voyait plutôt comme une créature colorée et extraordinaire tout droit descendue du ciel.

Maroc en sac à dos en juin 2014. Deux ans après notre rencontre. On était rendu à notre quatrième périple ensemble. On pensait être rodé.

Une grosse cannette de Molson Comme refrain qui te sonne Tout le monde sait qu’ici La vie n’a pas la même mélodie

Leur couple brillait surtout en vadrouille; ils carburaient aux péripéties, actions extraordinaires et discussions enflammées. Entre les moments exaltants, il y avait le quotidien pas toujours harmonieux.

Des bouteilles de vin vides. Des verres de cocktails tachés de rose. Quelques bières jonchant comme des cadavres. Martha nageait dans le vide.

Je déteste les lendemains. On ne peut plus faire semblant d’être deux amants liés pour la vie. On est juste des inconnus gênés dans la lumière du matin

Sortir l’ordinateur de son sac. Enlever ses chaussures. Mettre ses petits pots de liquide dans un Ziploc. Tendre sa carte d’embarquement.

Le plateau craquait sous le poids des pintes. Trois rousses, deux noires et quatre blondes pour la table 120. Celle qui se trouvait tout en haut.

Pendant longtemps, j'ai cru que pour être libre, il fallait toujours voyager. J'ai compris que se sentir bien au quotidien, c’est surtout ça, la liberté.

Cette année, j’ai décidé de croire en mes rêves. Je suis passée à l’action. Ce n’est pas toujours facile mais je m'accroche.

En juillet, j'ai eu la chance de participer à atelier d'écriture organisé par les Amis du Jardin botanique de Montréal. Voici ce qui en est sorti.

Cet été, j’ai découvert un nouveau coin des États-Unis : le bord de l’océan atlantique, dans le Massachusetts, et les villes de Gloucester et Rockport.

Depuis quelques semaines, je fais face à un grand changement dans mon quotidien : je n’ai presque plus à écrire pour les autres.

Un samedi matin, j’ai fermé mon ordinateur pour décrocher de ma vie urbaine, et je suis partie en direction des Cantons de l’Est.

16 ans plus tôt, père lui avait demandé de s’occuper de la laverie pour la première fois parce qu’il était encore trop saoul de sa virée de la veille.

La chaleur lui collant à la peau, Laurie attend l’autobus depuis bien trop longtemps, sur le bord de l’autoroute. Elle est seule et fixe l'horizon vide.

Lorsque Jeanne ouvrit les yeux, il pleuvait encore. Elle avait cessé de percevoir dans ce décor une certaine poésie mélancolique et n'y voyait plus que de l'ennui sans fin.

On ne peut pas connaitre Québec sans avoir vécu au moins une fois l’expérience du Festival d’été. Voici comment j'ai survécu à 10 jours de shows.

Et puis, j’ai découvert la littérature et les personnages des livres sont devenus mes amis. Encore plus simple. Mais je suis seule. Seule avec mes livres.

Vendredi soir. Tu assistes à un show de musique. Un de tes groupes préférés. Tu as sûrement bu de l’alcool. Un peu trop même.

Travailler dans une entreprise ne me convenait pas. J’ai décidé d’emprunter une nouvelle voie : je suis devenue travailleuse autonome. Voici pourquoi.

Je ne comprenais pas vraiment comment nous avions fini ensemble. On n’aurait pas dû se rencontrer; on n’aurait pas dû se comprendre.